Si la lune m’emmène,
traîtreuse, parmi las ténèbres,
En trompant mon âme perdu et faible ;
Si le ver inévitable fait
son plaisir et sa fête
Sur la charogne noire de mon lange malhonnête;
Si les griffes de la nuit
essaient de se fermer
Autour le silence de mon voix fatiguée de crier;
Ne t’étonne pas, lecteur, et
ne me plains pas:
J’ai vu la lune, les
ténèbres,
Le ver, les griffes, la
nuit.
Je les ai vu, et j’ai
compris
Que tout ça n’habite pas que
dans mon crâne maudit.
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Should the moon take me, traitorous, through
the shadows
Deceiving my lost
and hopeless soul;
Should the conquering worm have its feast
Upon
the carrion of my lying tongue;
Should the claws of night close upon
The
scream-weary silence of my tired throat;
Don’t be surprised, reader, and have no
pity:
I’ve seen the moon, the shadows,
The worm, the claws, the night.
I’ve seen them all and realized
That they all live inside this wretched
head of mine.
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